Comme des grands, les Diablotins ont formé un collectif solide
Leur histoire est en marche. Elle s’est parfois écrite dans l’anonymat de Louvain ou de Tubize et les dernières lignes du premier chapitre ont été jetées en Suède, à Kalmar. En attendant la suite…
- Publié le 17-10-2018 à 13h59
- Mis à jour le 17-10-2018 à 14h00
Leur histoire est en marche. Elle s’est parfois écrite dans l’anonymat de Louvain ou de Tubize et les dernières lignes du premier chapitre ont été jetées en Suède, à Kalmar. En attendant la suite…
Il y avait eu la génération des Jean-François Gillet et Thomas Chatelle à l’Euro 2002 en Suisse (élimination en phase de groupes), celle des Marouane Fellaini, Jan Vertonghen et Axel Witsel en 2007 dans un championnat d’Europe aux Pays-Bas achevé en demi-finale avec une place pour les Jeux, il y a désormais celle des Dimata, Lukebakio, Schrijvers ou Vanhdeusden.
Ne mentionner que quatre noms du millésime actuel est injuste et ne reflète pas la dimension collective du succès de cette équipe. Qui ne forme qu’un.
Oui, le groupe vit bien et l’équipe joue bien. Très bien même comme elle l’a fait en Suède où Johan Walem a exulté comme rarement. Ce succès reste le sien. Il faut espérer que l’on se souvienne de cette équipe comme de la génération Walem finalement, comme l’on parle et reparle encore de la génération De Sart. De cette formation qui s’était servie de l’Euro pour un tremplin vers les JO il y a dix ans.
La symbolique serait grandiose pour Walem : l’Euro se disputera la seconde quinzaine de juin dans un pays où il a connu ses plus belles heures de joueur, l’Italie. Il enverra quatre de ses participants aux JO de Tokyo en 2020, la capitale d’un pays où le Brabançon avait vécu ses plus grandes émotions avec la sélection lors du Mondial 2002. L’histoire est en marche.